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Anthologie Sport et Littérature – page 68

Publié le 03/07/2012 à 11:01 par scaber-miky Tags : image merci moi monde france roman jeux fille littérature sport fantastique
Anthologie Sport et Littérature – page 68

 

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Anthologie

des

TEXTES SPORTIFS

de la

littérature

Gilbert PROUTEAU

1948

Editions défense de la France

 

 

Suite… (page 68)

 

CLAUDE ANET :

 

 

LE MATCH DU SIÈCLE (suite)

 

Les nerfs, les muscles sont faibles. Mais à cette défaillance physique, elle supplée par le plus merveilleux effort de volonté qu’un joueur puisse donner sur le court… … …

Il faut cette insuffisance du corps pour que nous soit révélé le trésor d’énergie qu’elle possède, trésor qui, à l’ordinaire, dort inutile, mais dans lequel elle puise sans compter à l’heure du danger. Aujourd’hui nous voyons apparaître, toujours vivante, toujours éclatante, cette âme dominatrice qui lui a permis d’arracher, il y a sept ans, la victoire à Madame Lambert-Chambers. C’est là le secret du rayonnement mondial qu’exerce Suzanne Lenglen.

Suzanne, à cet instant, conduit un combat infernal.

Dans les brefs intervalles entre les balles, elle regarde sa rivale. Cette fille du nouveau monde, cette fille à la figure impassible, ne donnera-t-elle pas enfin un signe de fatigue ? Y aurait-il en elle quelque chose de surhumain qui lui permette de supporter le train fantastique de cette partie ?... Non, non, Helen Wills est fait en chair et os comme vous et moi, car que voit-on ? Elle s’arrête soudain, elle s’arrête enfin et, penchée sur sa raquette qu’elle appuie à terre, elle essaie de reprendre son souffle. Elle est là tout près de moi, les joues pâles, les yeux mi-clos, les épaules et la poitrine soulevées par la respiration pressée. J’en entends le bruit sourd et angoissé.

De l’autre côté du filet, Suzanne la regarde. Un flot de joie inonde son âme à voir sa rivale abattue. Elle manque défaillir de bonheur. Tout cela en un éclair, car il ne s’agit pas de laisser à cette ennemie le temps de reprendre des forces. Un match, c’est une lutte sans pitié, au couteau. Un éclair de joie seulement… Et tout de suite on entend la voix impérieuse de Suzanne Lenglen qui crie à sa rivale : « Play : » (Jouez).

Il faut jouer le jeu, en effet, montrer non seulement son adresse, mais son endurance. Un peu hagarde, Helen Wills se redresse et une balle de service de Suzanne arrive en sifflant.

4 jeux à 4, dit la marque un instant après !

9è jeu, 2è manche. Un jeu très long encore, des échanges qui n’en finissent pas, des balles placées en avant, en arrière, à gauche et à droite. Et toujours des courses rapides ! Qu’importe à Suzanne maintenant Qu’Helen Wills marque un point ? Bientôt les pieds de la Californienne ne la porteront plus assez vite à la balle qui gagnera la partie ! … …

 

à suivre… (une page à la fois !)

 

Les mardis et vendredis.